Si les métiers du transport ont la vie belle et profitent d’un secteur qui recrute, les employeurs ont tout de même plusieurs exigences. Parmi elles, la validation du CACES. Le Certificat d’Aptitudes à la Conduite d’Engins de Sécurité est une garantie pour l’entreprise qui recrute. Ce test d’évaluation théorique et pratique est obligatoire pour pouvoir manœuvrer certains engins de manutention ; il s’agit donc d’un prérequis dans le monde de l’industrie. Zoom sur la formation.
Qu’est-ce que le CACES ?
Le CACES est comme un permis de conduire dans le secteur de l’industrie et de la logistique. Quand le salarié l’a obtenu, il est autorisé à conduire des engins de chantiers. Il existe plusieurs formations, chacune concernant une catégorie d’engins spécifique. Ainsi, il existe le CACES Nacelle (ou CACES PEMP), chariots ou encore le CACES grues à tour. Chaque formation est valide cinq ans. Au-delà, le salarié devra repasser l’examen et ses compétences seront réévaluées.
Le CACES apprend aux candidats à conduire des équipements automoteurs et de levage en toute sécurité. Réformé fin 2019, il met l’accent sur la prévention des risques d’accidents de travail. Aujourd’hui, la plupart des recruteurs du secteur de l’industrie ou de la logistique exigent le CACES. Ce certificat appuiera donc votre candidature. Sachez qu’aucune équivalence nationale ou étrangère n’existe. Certains diplômes permettent néanmoins à leur titulaire de se passer du CACES.
Comment se déroule la formation ?
Le test d’évaluation théorique et pratique se déroule dans un centre de formation. Les cours sont dispensés par un organisme formateur certifié CACES, comme c’est le cas pour ECF Formation. Les candidats sont rassemblés en différents groupes de niveau et la formation durera plus ou moins longtemps selon celui-ci. Généralement, il faut compter entre deux à cinq jours de formation.
Le CACES commence par une formation théorique en salle. Cela s’effectue le plus souvent sur une journée de 7 heures mais cela peut varier en fonction des familles d’engin concernées. Les candidats apprennent alors la réglementation, la prévention, les mesures de sécurité (les équipements individuels de protection, par exemple) et la mécanique. La formation théorique est tout de même rendue interactive par des petits exercices à réaliser en groupe et se termine par une simulation du test final.
Vient ensuite la formation pratique ; les candidats peuvent enfin manipuler la machine. Ils voient en détail les règles de prise et de fin de poste, mais également celles de manutention, de circulation, de conduite, de vérifications de l’engin ou encore de chargement et de déchargement du camion. L’objectif ? Familiariser les stagiaires aux engins de chantier.
Comment valider le CACES ?
Comme toute formation, le CACES se valide par un examen final. Après avoir suivi la formation théorique et la formation pratique, les candidats passent un à un l’évaluation pratique finale. Cette dernière est composée de plusieurs tests pratiques, qui varient selon la famille d’engins concernée. Si, il n’y a pas si longtemps, l’examen se pratiquait sur un seul et unique engin, les stagiaires doivent désormais conduire plusieurs engins de la catégorie pour valider l’épreuve.
Attention, avant de pouvoir vous inscrire à la formation, vous devez passer une visite médicale. La médecine du travail doit alors vous déclarer apte à la conduite. Sans une autorisation du médecin, vous ne pourrez pas suivre la formation. Alors, avant de vouloir compléter votre formation cariste par une formation CACES, assurez-vous d’être en bonne santé et en état de conduire des engins de chantier. Cela évite toute désillusion si près du but !
Vous en savez désormais plus sur la formation du CACES. Pour récapituler, la formation dépend avant tout de la catégorie d’engins que vous souhaitez conduire. A noter qu’il est possible de vous former à plusieurs familles d’engins lors de la même formation. De manière générale, l’obtention de ce certificat se divise en deux parties : la formation théorique et la formation pratique. Il se conclut par un examen pratique final sur plusieurs engins de chantier.