Faut-il abandonner le diesel ? Délaisser l’essence pour le tout électrique, ou céder aux charmes de l’hybride ? Voici des éléments de réponse.
Le moteur essence : rentable à court terme
Au sans-plomb 95 ou 98, le moteur à essence effrayait historiquement par le prix au litre plus élevé que le traditionnel gasoil. Pourtant, il ne manque pas de charme pour les usagers de la route ! En moyenne moins cher de 15 % à l’achat d’un véhicule, il permet de réaliser des économies substantielles, et d’envisager l’achat d’une voiture plus haut de gamme. Moins cher à entretenir et plus intéressant en matière de performance pure, le moteur essence sera le choix de prédilection pour un achat à courte vue, sur deux ou trois ans. Les modifications des taxes sur le carburant ont de plus réduit l’important écart au litre à la pompe le séparant du diesel. Seul bémol : l’endurance, avec une apparition de pannes généralement plus tôt dans la durée de vie globale du véhicule.
Le moteur diesel : pour les gros rouleurs
Nos bons vieux diesel seraient-ils donc bons pour la casse ? Pas tout à fait en réalité : si les moteurs à gasoil de plus de 15 ans sortent largement de toute norme écologique moderne (comme le savent bien les détenteurs de la vignette Crit’air roulant avec ce type de véhicule), les voitures équipées d’un diesel plus récent affichent un niveau de pollution bien plus tolérable pour l’environnement. Plus chers à l’achat, à l’entretien, mais beaucoup plus résistants et toujours plus économes à la pompe – tant en distance parcourue avec un plein qu’en prix au litre – le diesel moderne intéressera en premier lieu les usagers roulant plus de 15 000 km par an, pour qui l’enjeu consommation primera sur la performance pure.
Et les moteurs électriques alors ?
S’ils ne représentent encore que 1 % à 2 % du parc automobile français, les moteurs hybrides et électriques n’en restent pas moins l’énergie de demain. En atteste la prime voiture électrique accordée par l’État français, avec un bonus pouvant monter jusqu’à 6 000 € pour l’achat d’un véhicule électrique neuf ! Avec une autonomie encore assez limitée (jusqu’à 450 km pour les batteries les plus performantes) et une puissance minorée sur les grands axes routiers, les voitures électriques restent avant tout l’affaire des petits rouleurs et des citadins. Mais les gros voyageurs peuvent de plus en plus se tourner vers les moteurs hybrides, avec la promesse d’une consommation significativement inférieure, de l’absence de besoin de recharge manuelle grâce à son système de récupération d’énergie. Des atouts qui compensent le coût à l’entretien plus élevé… avec en prime un beau geste pour la planète !